"J'avais son cœur sous ma main.
Se souvenir permet de ralentir la perte des êtres comme celle des choses. Quand j'aurais tout oublié, je me souviendrais de ce battement de cœur, une résonance particulière ."
Carole rentre sur ses terres d'enfances. Son père, Curtil, lui a envoyé une "boule" à neige" , tout comme à son frère et sa sœur. Il leur donne rendez-vous, il revient enfin...
Il revient ou il veut juste réunir la fratrie cabossée par l'enfance ?
446 pages de Claudie Gallay, comme un cadeau que l'on ouvre pas trop vite. Une écriture profonde avec ses phrases courtes qui nous hachent le cœur et l'âme.
Le massif de la Vanoise et ses habitants vont nous accueillir dans leur monde, fait de froid et de silence, mais aussi, et surtout , leur déchirure, leur secret, leur tendresse.
Et l'amour ... L'amour fraternel comme un voile sucré sur les mots.
Je ne vous parlerais pas de Gaby, la jeune sœur qui étouffe la misère avec la force sublime des plus faibles.
Ni de Philippe, le frère, le taiseux, l'ours fragile...
Encore moins de la Môme ou de Marius... Et Jean...
Un conseil : lisez doucement.
Après, il reste le goût des mots dans la bouche, comme après avoir mangé une figue mûre à point. On aimerait que ça ne se termine jamais...
Se souvenir permet de ralentir la perte des êtres comme celle des choses. Quand j'aurais tout oublié, je me souviendrais de ce battement de cœur, une résonance particulière ."
Carole rentre sur ses terres d'enfances. Son père, Curtil, lui a envoyé une "boule" à neige" , tout comme à son frère et sa sœur. Il leur donne rendez-vous, il revient enfin...
Il revient ou il veut juste réunir la fratrie cabossée par l'enfance ?
446 pages de Claudie Gallay, comme un cadeau que l'on ouvre pas trop vite. Une écriture profonde avec ses phrases courtes qui nous hachent le cœur et l'âme.
Le massif de la Vanoise et ses habitants vont nous accueillir dans leur monde, fait de froid et de silence, mais aussi, et surtout , leur déchirure, leur secret, leur tendresse.
Et l'amour ... L'amour fraternel comme un voile sucré sur les mots.
Je ne vous parlerais pas de Gaby, la jeune sœur qui étouffe la misère avec la force sublime des plus faibles.
Ni de Philippe, le frère, le taiseux, l'ours fragile...
Encore moins de la Môme ou de Marius... Et Jean...
Un conseil : lisez doucement.
Après, il reste le goût des mots dans la bouche, comme après avoir mangé une figue mûre à point. On aimerait que ça ne se termine jamais...