"Profanes"
de Jeanne Benameur.
"Il emporte le plus souvent un livre de poésie avec lui. Il dit que la poésie aide au vif de la vie. Que les mots gardent vivant même quand on croit qu'on est déjà mort."
Octave Lassalle a 90 ans. Ancien chirurgien, il recrute une "dernière équipe" pour sa dernière ligne droite . Ils seront quatre: un homme et trois femmes . Chacun lui apportant dans une journée planifiée par ses soins, l'élan de vie dont il a besoin pour avancer encore.
Cette "communauté" improvisée va nous ouvrir le cœur, nous secouer la mélancolie, nous donner envie de les retrouver à chaque instant, à chaque page de leur vie. Ils ont tous un secret, une faille, un gouffre, une petite blessure cachée, un sourire comme une cicatrice sur la peau.
Ils sont beaux d'humanité et Jeanne Benameur prouve encore son talent , ( elle n'a rien a prouvé d'ailleurs , pardon pour la formule) : Jeanne Benameur a du talent !
" Les mots de l'amour il faudrait se contenter de les dire au-dessus de l'eau qui coule, dans le vent au bord de la mer. Qu'ils soient portés loin. L'amour on ne devrait jamais l'enfermer, ni dans les bouches, ni dans les cœurs. C'est trop vaste."
Octave Lassalle a 90 ans. Ancien chirurgien, il recrute une "dernière équipe" pour sa dernière ligne droite . Ils seront quatre: un homme et trois femmes . Chacun lui apportant dans une journée planifiée par ses soins, l'élan de vie dont il a besoin pour avancer encore.
Cette "communauté" improvisée va nous ouvrir le cœur, nous secouer la mélancolie, nous donner envie de les retrouver à chaque instant, à chaque page de leur vie. Ils ont tous un secret, une faille, un gouffre, une petite blessure cachée, un sourire comme une cicatrice sur la peau.
Ils sont beaux d'humanité et Jeanne Benameur prouve encore son talent , ( elle n'a rien a prouvé d'ailleurs , pardon pour la formule) : Jeanne Benameur a du talent !
" Les mots de l'amour il faudrait se contenter de les dire au-dessus de l'eau qui coule, dans le vent au bord de la mer. Qu'ils soient portés loin. L'amour on ne devrait jamais l'enfermer, ni dans les bouches, ni dans les cœurs. C'est trop vaste."
" Un fil rouge "
de Sara Rosenberg.
Dans les années 70, la peur règne en Argentine dans les rangs des révolutionnaires. Julia a disparu, et tout au long de ce roman polico-poétique, Miguel, son ami d'enfance, tend "un fil rouge" entre tous ceux qui ont croisé sa route, l'ont aimée, aidée ou trahie: comme un puzzle, les témoignages vont s'emboîter jusqu'à nous montrer la triste réalité d'un peuple qui rêvait d'un idéal social et qui, dans cette période sombre,rampe sous le poids d'une ignoble dictature .
Remarquable !